Le Qatar (Doha) accueille depuis hier 22 février, le 6e édition du sommet des chefs d’État et de gouvernement du GECF. 11 pays membres dont l’ Algérie, le Qatar, la Russie, la Bolivie, l’Égypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigéria, Trinité-et-Tobago et le Venezuela réunis avec 7 pays observateurs et 3 invités ont pris part pour redéfinir une nouvelle politique énergétique du gaz. L’évènement sera sanctionné par une déclaration finale commune, appelée « la déclaration de Doha ».
Ce forum se tient, au rappel, dans un moment crucial de haute tension sur le marché mondial des énergies et de l’approvisionnement. Un sommet qui pourrait probablement aboutir à une future Opep de gaz, selon Ali Hached, ancien vice président de Sonatrach, intervenant ce matin sur les ondes de la chaine 3.
Plein phare médiatique sur ce 6e forum qui se veut comme espace de dialogue qui peut contribuer à façonner l’avenir énergétique du monde » selon Mohamed Hamel Secrétaire général Forum des pays exportateurs.
L’approvisionnement de l’Europe en gaz est l’une des problématiques qui probablement, ajoutera du fil à retordre à cet événement dont l’objectif principal des pays qui le composent est de préserver leurs intérêts. Le conflit Ukraine-Russie qui est au cœur de cette actualité gazière est un élément qui impacte lourdement selon les experts du secteur, qui pousserait, les pays à plus d’investissement des pays producteur exportateurs afin d’augmenter leur capacité, ces derniers, de leur côté est une occasion propice à renégocier des contrats à plus long terme.
Les travaux de la réunion ministérielle extraordinaire du forum ont débuté, hier, avec la participation du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, accompagné du P-DG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, ainsi que des cadres supérieurs du ministère. Cette réunion vise à examiner les progrès réalisés depuis la 23ème réunion ministérielle du forum, ainsi que la préparation du 6ème sommet d’aujourd’hui.
Pour rappel, l’Algérie confirme son rang de premier pays exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) et le quatrième exportateur de gaz naturel dispose d’ un fort potentiel en gaz non conventionnel. Elle pourrait devenir premier producteur du gaz non conventionnel et serait un « Qatar bis », si elle venait à explorer ses réserves confirmés, selon Ali Hached, qui plaide à investir éminemment au regard de l’avenir gazier comme source d’énergie propre.