Dans l’objectif d’accomplir ses différentes missions, l’ANPP s’est structurée en plusieurs commissions dont le rôle porte sur l’enregistrement des médicaments ; la mise en place des dispositifs de l’homologation des produits médicaux ; contrôle de l’information médicale, scientifique et de publicité ; et d’étude des prix des médicaments et des dispositifs médicaux.
L’industrie pharmaceutique est un secteur hautement stratégique pour l’Algérie. Devant relever le défi de diminuer la dépendance vis-à-vis des importations en matière de médicament, le gouvernement n’a d’autres choix que développer la production nationale négligée par la politique de tout import. Il a fallu alors donner les moyens à cette ambition en créant un ministère dédié à l’Industrie pharmaceutique susceptible de mettre en place un écosystème qui favoriserait le développement de l’industrie pharmaceutique. C’est ainsi qu’a été relancée l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) dont remonte l’installation à 2019 et la dynamisation bien plus-tard. L’ANPP a pour rôle d’organiser, gérer et réguler les produits pharmaceutiques.
Ses missions consistent en l’enregistrement des produits pharmaceutiques, la délivrance de la décision d’enregistrement et son renouvellement ou le cas échéant sa suspension, son retrait, sa cession et son transfert, après avis de la commission d’enregistrement des produits pharmaceutiques,
l’homologation des dispositifs médicaux, après avis de la commission d’homologation des dispositifs médicaux ; et le contrôle des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux et la tenue des substances, étalons et produits de référence à l’échelle nationale.
L’ANPP, qui est également chargée de contrôler la qualité et d’expertiser des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux, a aussi pour mission de contribuer à l’élaboration des stratégies de développement du secteur pharmaceutique.
«Prendre les mesures nécessaires visant à préserver la santé publique lorsqu’un produit pharmaceutique ou un dispositif médical présente ou est soupçonné de présenter un danger pour la santé humaine, émettre un avis sur les autorisations temporaires d’utilisation (ATU) de médicaments non enregistrés ; contribuer à la définition des règles de bonnes pratiques de fabrication, de stockage, de distribution et de dispensation des produits pharmaceutiques ; effectuer des missions d’audits et d’inspections sur sites réalisées par des inspecteurs relevant de l’agence et portant notamment sur le contrôle de l’application des règles de bonnes pratiques pharmaceutiques et les normes des dispositifs médicaux, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur», sont du domaine de compétences de l’ANPP. Les prérogatives de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques ne se limitent pas à cela uniquement. Elles sont plus larges et couvrent des domaines divers. Elles consistent, entre autres, en l’évaluation scientifique des bénéfices, des risques et de la valeur thérapeutique des produits pharmaceutiques. L’Agence qui contribue à «l’établissement des nomenclatures des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux et à leur actualisation», a aussi le pouvoir «de délivrer l’attestation des prix des médicaments à l’enregistrement, une fois fixés par le comité économique intersectoriel des médicaments, ainsi que les autorisations préalables de promotion et de publicité des produits pharmaceutiques enregistrés en direction des professionnels de la santé».
Dans l’objectif d’accomplir ses différentes missions, l’ANPP s’est structurée en plusieurs commissions dont le rôle porte sur l’enregistrement des médicaments ; la mise en place des dispositifs de l’homologation des produits médicaux ; contrôle de l’information médicale, scientifique et de publicité ; et d’étude des prix des médicaments et des dispositifs médicaux.
Dès son entrée en activité, l’ANPP a signé en novembre dernier un Mémorandum d’Entente avec le Centre de contrôle d’Etat, des médicaments, équipements et dispositifs médicaux de la République de Cuba (CECMED).
Cet accord permettra un échange d’information et d’expertise concernant l’enregistrement, l’homologation, le contrôle de qualité, inspection et certification des bonnes pratiques de fabrication ainsi que la surveillance post-commercialisation.
En mars dernier, l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) a signé une convention avec l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC) visant «à offrir un appui technique dans le cadre du renforcement des capacités des laboratoires de contrôle de la qualité, la formation des cadres d’évaluation responsables de l’inspection et l’élaboration d’un programme prescrit pour l’accréditation des laboratoires d’essais pour les entreprises pharmaceutiques agréés». La convention en question permettra aussi «la mise en œuvre de la norme internationale ISO 13485 destinée à la mise sur le marché local des dispositifs médicaux, de même que l’accompagnement pour la reconnaissance des laboratoires de contrôle de qualité dans le domaine de l’Industrie pharmaceutique à l’échelle nationale et internationale et la reconnaissance par l’ANPP des laboratoires accrédités en vue du contrôle de qualité et la performance des dispositifs médicaux dans le cadre de leurs homologations et leur mise sur le marché».
Amar Rabie