Intervenant en marge du 8ème Algest , lors des journées consacrées aux communications et workshop, Kamel Agsous, président de la Bourse de sous-traitance, a annoncé , »1 000 entreprises algériennes qui travaillent dans la sous-résistance industrielle. », soulignant , « la sous-traitance industrielle en Algérie représente 10% de l’activité industrielle qui compte 10 000 entreprises industrielles, dont 95% sont des PME, pour une participation de 5% au PIB national » . par ailleurs, il précise que contrairement à d’autres pays industrialisés et voire même ceux qui ont délocalisé, l’Algérie maintient des ratios encore loin, en proportion et en valeur de participation à l’economie , comparé à ceux qui est relevé dans certain pays(européen ou dans la Méditerranée). La politique de substitution à l’importation pourrait constituer ce levier de croissance pour le développement de sous traitance , rappelant que dans le secteur des énergies, rien que, les besoins de Sonatrach dépassent le milliard de dollars .Insistant sur le caractère urgent d’aller vers un accroissement de l’utilisation des capacités de productions nationales si le pays veut un tissu industriel intégré. Selon le communicant , la sous traitance revêt un caractère stratégique car elle permet aussi la création de l’emploi et l’accumulation technologique nécessaire à l’optimisation de la chaîne de valeur de l’ensemble du secteur industriel. concluant, que les politiques industrielles annoncées et inscrites dans les mécanismes incitatifs au développement des PME «mettent l’accent sur l’importance vitale d’augmenter le niveau d’intégration de notre industrie pour arriver à une production nationale compétitive tant sur le marché national qu’à l’export».
R.N.