Après l’intervention du premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, jeudi 6 octobre sur le dossier de l’automobile en Algérie, répondant aux questions députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur la déclaration de politique générale du Gouvernement, a affirmé que l’orientation vers la construction automobile « s’appuie essentiellement sur l’encouragement des constructeurs automobiles mondiaux à investir dans le pays à la faveur des nouveaux avantages et des incitations contenus dans la nouvelle loi sur l’investissement » à même de « drainer des marques mondiales de renom dans ce domaine ». Mais en attendant la mise en place de cette industrie, le président de la république Abdelmadjid Tebboune, a ordonné ce dimanche, lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres, d’ouvrir la voie aux citoyens pour importer des voitures de moins de 3 ans. Le président Tebboune a également ordonné de permettre aux constructeurs étrangers d’importer des voitures à vendre en Algérie, selon le même communiqué. Aussi, le cahier des charges des concessions automobiles sera soumis au prochain Conseil des ministres afin qu’il soit tranché avant la fin de l’année, souligne le texte. De son côté, le ministre de l’industrie s’est exprimé à ce sujet. En effet, dans une déclaration à la presse au terme de la 5ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) algéro-français, M. Zeghdar a déclaré que « le cahier des charges, qui sera présenté lors du prochain Conseil des ministres, est prêt et nous prendrons en compte toutes les directives concernant la rédaction du cahier des charges tant attendu par l’ensemble des concessionnaires ». Il y aura « un redémarrage notamment après la promulgation de la loi sur l’investissement et des textes d’application y afférents. Je pense qu’il y aura un décollage industriel y compris celui de l’industrie automobile » a-t-il estimé, selon l’agence presse service.