Axe majeur dans le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la diplomatie économique répond au seul impératif de mieux vendre le label algérien dans le monde.
Véritables leviers économiques pour le pays, les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger sont mises à l’œuvre depuis 2021 pour s’investir davantage dans la défense des intérêts de l’économie nationale dans le monde, la promotion des produits algériens et l’encouragement des opérateurs nationaux à aller vers l’exportation du label algérien.
Si jusqu’à un passé récent, certaines de nos ambassades ne comptent pas autant de spécialistes affectés à la seule mission de promouvoir les exportations, la nouvelle stratégie se veut plus ambitieuse, mais surtout plus efficace dans l’exercice économique à travers la politique étrangère, avec en amont les représentations diplomatiques, et en aval l’engagement des opérateurs à vendre les produits algériens. Axe majeur dans le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la diplomatie économique répond au seul impératif de mieux vendre le label algérien dans le monde, avec la mise en place d’un réseau interactif des chargés d’affaires économiques et commerciales auprès des missions diplomatiques et consulaires à travers le monde. Issues des recommandations de la Conférence nationale sur le Plan de relance pour une nouvelle économie, présidée en août 2020 par le président Tebboune, qui avait souligné alors «l’impératif d’œuvre à l’édification d’une économie nationale diversifiée à même de renforcer notre sécurité alimentaire et immuniser notre nation contre la dépendance excessive au secteur des hydrocarbures», la diplomatie économique au ministère des Affaires étrangères, ces mesures seront concrétisées au mois d’octobre de la même année avec la mise en application d’une série de propositions issues du groupe de travail.
En effet, selon ce groupe de travail, il s’agit, avant tout, de créer un réseau interactif pour les chargés d’affaires économiques et commerciales auprès des missions diplomatiques et consulaires à travers le monde, d’ouvrir un bureau d’information au niveau du ministère des Affaires étrangères pour l’accueil des opérateurs et exportateurs algériens et de renforcer la Direction de promotion et de soutien des échanges économiques (DPSEE), en tant que structure centrale et axiale de la diplomatie économique. Parallèlement, il fallait fluidifier l’information pour capter les potentialités économiques du pays qui pourraient concourir au succès de cette stratégie. C’est ainsi qu’il a été mis en place un portail de la diplomatie économique sur le site électronique du ministère et le lancement d’un programme de formation sur la diplomatie économique au profit des diplomates concernés par le mouvement annuel, sachant que cette formation devait s’étendre à l’ensemble des diplomates.
Sur sa lancée, le ministère des Affaires étrangères a lancé, au mois de février 2021, une formation au profit de trente diplomates en matière de diplomatie économique pour acquérir les compétences nécessaires avant de rejoindre leurs postes aux bureaux des affaires économiques et commerciales au niveau des ambassades algériennes à l’étranger pour mieux s’acquitter de leurs missions, à savoir le soutien des opérateurs algériens dans le domaine de l’export en les aidant à accéder aux marchés mondiaux. Grâce à ce réseau, les exportateurs obtiennent les informations sur le mode de consommation dans les marchés locaux et étrangers, outre le déplacement des diplomates à la rencontre des opérateurs étrangers, en sus de l’accueil des exportateurs algériens pour leur fournir toutes les informations nécessaires avant qu’ils accèdent aux marchés extérieurs, comme les normes phytosanitaires, la santé animale, les normes de qualité et les prix appliqués pour une étude de marché. Mission collective par excellence qui exige la coordination, l’efficacité et l’obligation de résultat pour gagner la bataille de l’édification d’une économie forte, diversifiée et intégrée dans l’économie mondiale, la diplomatie économique algérienne se veut une démarche constructive qui, au demeurant, implique le développement du réseau bancaire, avec l’ouverture d’agences en Europe et en Afrique, l’augmentation des offres de fret aérien et maritime et de transport terrestre pour la région sahélo-saharienne et l’Afrique de l’Ouest et l’ouverture de nouveaux points frontaliers avec les pays voisins pour développer le commerce bilatéral. Mieux, la diplomatie économique suggère également l’organisation de Foires et de Salons du produit national dans les Etats de la région et de Journées d’information en Europe, en Asie et en Amérique sur les potentialités du marché algérien et les opportunités d’investissement pour accroître le volume des exportations hors hydrocarbures et renforcer les recettes en devises. C’est ainsi que le président de la République a mis l’accent, au mois de novembre 2021, sur l’importance stratégique majeure de la communauté nationale établie à l’étranger et de la diplomatie économique, appelant le corps diplomatique à leur accorder un intérêt particulier.
En effet, lors de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes le Président Tebboune avait exhorté le corps diplomatique à développer les méthodes et les moyens pour une concrétisation de cette pratique économique à travers l’implication des opérateurs au processus du développement socio-économique de l’Algérie. «Notre communauté installée dans les quatre coins du monde recèle des compétences lui permettant d’apporter un plus qualitatif aux efforts de développement dans notre pays. Armée d’une forte volonté, notre communauté ne demande que son association à cet effort collectif à travers l’entrepreneuriat innovant, l’échange d’expertises et la formation», avait soutenu le Président Tebboune, soulignant l’impératif de mettre en place des cadres et des mécanismes idoines pour gérer cette opération et permettre aux membres de la diaspora d’apporter leurs contributions, d’une part, et la nécessité pour l’action diplomatique d’être un prolongement, voire un levier des efforts de l’Etat dans tous les domaines. Et pour couronner les efforts de l’Etat, le gouvernement a lancé le Centre algérien de diplomatie économique (Cade) qui se veut un groupe de réflexion et d’action qui met en évidence la diplomatie économique du pays pour notamment rendre les marchés étrangers réceptifs aux produits que présentent leurs entreprises et de réduire l’influence des autres concurrents
Véritables leviers économiques pour le pays, les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger sont mises à l’œuvre depuis 2021 pour s’investir davantage dans la défense des intérêts de l’économie nationale dans le monde, la promotion des produits algériens et l’encouragement des opérateurs nationaux à aller vers l’exportation du label algérien. Si jusqu’à un passé récent, certaines de nos ambassades ne comptent pas autant de spécialistes affectés à la seule mission de promouvoir les exportations, la nouvelle stratégie se veut plus ambitieuse, mais surtout plus efficace dans l’exercice économique à travers la politique étrangère, avec en amont les représentations diplomatiques, et en aval l’engagement des opérateurs à vendre les produits algériens. Axe majeur dans le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la diplomatie économique répond au seul impératif de mieux vendre le label algérien dans le monde, avec la mise en place d’un réseau interactif des chargés d’affaires économiques et commerciales auprès des missions diplomatiques et consulaires à travers le monde. Issues des recommandations de la Conférence nationale sur le Plan de relance pour une nouvelle économie, présidée en août 2020 par le président Tebboune, qui avait souligné alors «l’impératif d’œuvre à l’édification d’une économie nationale diversifiée à même de renforcer notre sécurité alimentaire et immuniser notre nation contre la dépendance excessive au secteur des hydrocarbures», la diplomatie économique au ministère des Affaires étrangères, ces mesures seront concrétisées au mois d’octobre de la même année avec la mise en application d’une série de propositions issues du groupe de travail. En effet, selon ce groupe de travail, il s’agit, avant tout, de créer un réseau interactif pour les chargés d’affaires économiques et commerciales auprès des missions diplomatiques et consulaires à travers le monde, d’ouvrir un bureau d’information au niveau du ministère des Affaires étrangères pour l’accueil des opérateurs et exportateurs algériens et de renforcer la Direction de promotion et de soutien des échanges économiques (DPSEE), en tant que structure centrale et axiale de la diplomatie économique. Parallèlement, il fallait fluidifier l’information pour capter les potentialités économiques du pays qui pourraient concourir au succès de cette stratégie. C’est ainsi qu’il a été mis en place un portail de la diplomatie économique sur le site électronique du ministère et le lancement d’un programme de formation sur la diplomatie économique au profit des diplomates concernés par le mouvement annuel, sachant que cette formation devait s’étendre à l’ensemble des diplomates. Sur sa lancée, le ministère des Affaires étrangères a lancé, au mois de février 2021, une formation au profit de trente diplomates en matière de diplomatie économique pour acquérir les compétences nécessaires avant de rejoindre leurs postes aux bureaux des affaires économiques et commerciales au niveau des ambassades algériennes à l’étranger pour mieux s’acquitter de leurs missions, à savoir le soutien des opérateurs algériens dans le domaine de l’export en les aidant à accéder aux marchés mondiaux. Grâce à ce réseau, les exportateurs obtiennent les informations sur le mode de consommation dans les marchés locaux et étrangers, outre le déplacement des diplomates à la rencontre des opérateurs étrangers, en sus de l’accueil des exportateurs algériens pour leur fournir toutes les informations nécessaires avant qu’ils accèdent aux marchés extérieurs, comme les normes phytosanitaires, la santé animale, les normes de qualité et les prix appliqués pour une étude de marché. Mission collective par excellence qui exige la coordination, l’efficacité et l’obligation de résultat pour gagner la bataille de l’édification d’une économie forte, diversifiée et intégrée dans l’économie mondiale, la diplomatie économique algérienne se veut une démarche constructive qui, au demeurant, implique le développement du réseau bancaire, avec l’ouverture d’agences en Europe et en Afrique, l’augmentation des offres de fret aérien et maritime et de transport terrestre pour la région sahélo-saharienne et l’Afrique de l’Ouest et l’ouverture de nouveaux points frontaliers avec les pays voisins pour développer le commerce bilatéral. Mieux, la diplomatie économique suggère également l’organisation de Foires et de Salons du produit national dans les Etats de la région et de Journées d’information en Europe, en Asie et en Amérique sur les potentialités du marché algérien et les opportunités d’investissement pour accroître le volume des exportations hors hydrocarbures et renforcer les recettes en devises. C’est ainsi que le président de la République a mis l’accent, au mois de novembre 2021, sur l’importance stratégique majeure de la communauté nationale établie à l’étranger et de la diplomatie économique, appelant le corps diplomatique à leur accorder un intérêt particulier. En effet, lors de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes le Président Tebboune avait exhorté le corps diplomatique à développer les méthodes et les moyens pour une concrétisation de cette pratique économique à travers l’implication des opérateurs au processus du développement socio-économique de l’Algérie. «Notre communauté installée dans les quatre coins du monde recèle des compétences lui permettant d’apporter un plus qualitatif aux efforts de développement dans notre pays. Armée d’une forte volonté, notre communauté ne demande que son association à cet effort collectif à travers l’entrepreneuriat innovant, l’échange d’expertises et la formation», avait soutenu le Président Tebboune, soulignant l’impératif de mettre en place des cadres et des mécanismes idoines pour gérer cette opération et permettre aux membres de la diaspora d’apporter leurs contributions, d’une part, et la nécessité pour l’action diplomatique d’être un prolongement, voire un levier des efforts de l’Etat dans tous les domaines. Et pour couronner les efforts de l’Etat, le gouvernement a lancé le Centre algérien de diplomatie économique (Cade) qui se veut un groupe de réflexion et d’action qui met en évidence la diplomatie économique du pays pour notamment rendre les marchés étrangers réceptifs aux produits que présentent leurs entreprises et de réduire l’influence des autres concurrents
Repères
La promotion de la diplomatie économique repose sur :
– La création d’un réseau interactif pour les chargés d’affaires économiques et commerciales auprès des missions diplomatiques et consulaires à travers le monde.
– L’ouverture d’un bureau d’information au niveau du ministère des Affaires étrangères pour l’accueil des opérateurs et exportateurs algériens.
– Le renforcement de la Direction de promotion et de soutien des échanges économiques, en tant que structure centrale et axiale de la diplomatie économique.
– La création d’un portail de la diplomatie économique sur le site électronique du ministère.
– Le lancement d’un programme de formation sur la diplomatie économique au profit des diplomates concernés par le mouvement annuel.
– L’intensification par les chefs des représentations diplomatiques et consulaires des efforts pour élaborer des rapports périodiques sur les dispositifs en place dans les pays d’accréditation en vue de promouvoir les produits nationaux et attirer les investissements étrangers.
– Coordination des organes et instances de l’Etat chargées de tous les volets (financier, commercial, transport, logistique, législation et autres) afin de contribuer à la réalisation des objectifs tracés par le président de la République.
– Rester à l’écoute et au service des opérateurs économiques en matière d’information, de soutien et d’accompagnement.
– Organisation de Foires et de Salons du produit national dans les Etats de la région et de Journées d’information en Europe, en Asie et en Amérique sur les potentialités du marché algérien.
Nadine Ait Lamara