Compte tenu de la demande mondiale, notamment du marché, même si les premières estimations de l’investissement est de 23 milliards de dollars pour une production de millions de tonne d’hydrogène, cela placerait l’Algérie au regard de son potentiel en pôle-position en matière d’exploitation et d’exportation de l’hydrogène vert, a affirmé, ce mercredi 22 juin, le Pr M’hamed Hammoudi, Chef de cabinet au ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables.
Lors de son passage à l’émission l’Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, le Pr Mhamed Hammoudi confirme que le grand potentiel de l’Algérie qui explique l’engouement et l’intérêt de nombreux pays et leurs entreprises italiennes, turques, chinoise et allemandes, ayant d’importants moyens technologiques dans le domaine des énergies renouvelables à afficher leur volonté d’investir en Algérie. « La concurrence est tellement présente entre ces entreprises que chacune d’elles veut présenter le meilleur dossier », précise le responsable qui annonce que « l’ouverture des plis de l’appel d’offre est pour bientôt. »
Revenant sur l’apport économique de l’hydrogène vert, M. Hammoudi rappelle que « ce produit est à la base d’autres sous-produits, à savoir le kérosène vert, le diesel vert, le méthanol vert et l’ammoniaque vert. Ce qui permet de réaliser de nouveaux bénéfices. » Selon le même responsable, « l’hydrogène vert peut également permettre à l’Algérie d’économiser la taxe carbone. »