Dans une récente poste sur son réseau In, l’économiste Chabane Assad estime que les compagnies d’assurances devraient contribuer davantage au financement de l’économie. Selon les calculs de son cabinet d’expertise, le secteur assurantiel a les capacités financières de créer un fond d’investissement commun de 26 milliards de DZD pour financer l’économie réelle .
se basant sur le diagnostic financier du secteur assurantiel de l’année 2021 en Algérie, il indique qu’ « il est surpris de la solvabilité de ce dernier et de la structure des actifs admis pour couvrir les engagements règlementés (assurance directe et indirecte) ».
Pour lui, les engagements règlementés fin 2021 ont été de 257 milliards de DZD. La structure des actifs représentatifs est de : les valeurs de l’Etat étaient de 195,5 milliards de DZD (76% des engagements règlementés, 26% au-dessus de la norme) alors que les valeurs mobilières sont seulement de 25,5 milliards de DZD (à peine 10% alors que le secteur peut atteindre un taux de 20%, s’exclame t-il.
détaillant, « La source de notre recommandation est que la répartition constatée (76% en valeurs de l’Etat jugée excessive et 10% sous forme de valeurs mobilières jugée insuffisante) n’est pas optimale car les compagnies d’assurances ne participent pas d’une manière active au financement de l’économie ». Il précise selon sa simulation, qu’ il peut ramener le ratio des valeurs de l’Etat à 66% et le ratio de valeurs mobilières à 20%.
Concluant, « le résultat est que les compagnies aurait pu transférer 26 milliards de DZD vers le portefeuille valeurs mobilières . Ces dernières seront utilisées pour alimenter un fonds d’investissement commun destiné au financement des investissements ».