Le forum économique algéro-français a débuté ce lundi 10 octobre à Alger, sous la coprésidence du Premier ministre Aïmen Benabderrahmane et son homologue française Elisabeth Borne, avec la participation de nombreux hommes d’affaires, opérateurs et investisseurs des deux pays.
Cette rencontre d’affaires de deux jours, placée sous le thème «pour un partenariat économique rénové» est organisée conjointement par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la chambre de commerce algéro-française (CCIAF). Elle est axée essentiellement sur les opportunités d’investissement en Algérie à la faveur de la nouvelle loi sur l’investissement, dont les textes d’application viennent d’entrer en vigueur.
Le forum a été précédé par la tenue, dimanche, de la 5e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), sous la coprésidence des deux Premiers ministres qui ont réaffirmé à cette occasion la volonté des deux pays de concrétiser un «partenariat renouvelé» conformément à la Déclaration d’Alger, signée fin août conjointement par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et son homologue français Emmanuel Macron.
Terre rare et l’énergie renouvelable au centre d’intérêt français en Algérie
Si pour l’automobile, le problème ne se posera plus, puisque le dimanche 9 octobre, lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres, le président de la république a ordonné de permettre aux constructeurs étrangers d’importer des voitures, ainsi que le retour des importations des véhicules de moins de 3 ans,d’autres sujets, seront au menu des discussion à l’instar des secteur des mines et énergie nouvelle et renouvelable. En effet, Elisabeth Born a dévoilé, le contenu des centre d’intérêt de la France, dans un entretien au quotidien électronique TSa, s’exprimant ainsi juste avant son arrivée à Alger, « Nous souhaitons néanmoins continuer à développer notre partenariat dans ce secteur avec l’Algérie, notamment en matière de GNL, et pour accroître l’efficience de ses capacités de production gazière, ce qui permettra d’accroître d’autant ses capacités d’exportation vers l’Europe ». Par ailleurs, elle a aussi indiqué son souhait de développer d’autres partenariats économiques, comme sur les matériaux et les terres rares. »
Pour rappel les relations entre l’Algérie et la France sont dense, avec 6,9 Mds d’euros réalisés en 2020, la France se plaçait comme 2e fournisseur de l’Algérie en termes d’échanges commerciaux, Bien qu’il soient en recul depuis la covid19, la france conserve son statut d’important partenaire économiques avec aussi de nombreux investissement dans le pays ,notamment dans le secteur des hydrocarbures, le pharma, les banques et assurances, l’automobile et l’agroalimentaire. Le stock d’IDE français en Algérie s’élève à 2,9 Mds EUR, plaçant la France 3e, derrière les États-Unis et l’Italie selon Business France. Selon les données collectées par l’enquête OFATS INSEE, on estimait en 2018 à environ 220 le nombre d’implantations françaises, c’est-à-dire les filiales avec une participation française au capital de plus de 50 %. précise encore la même source.