Lors d’une rencontre avec la presse nationale, l’ambassadrice Turquie en Algérie, Mahinur Ozdemir Gogtas, a annoncé de nouveaux projets d’investissements turcs dans divers secteurs, comme dans l’industrie, l’énergie et les énergies renouvelables, l’agriculture, le tourisme, ainsi que la santé et la pharmacie. Le secteur de l’agriculture que l’ambassadrice a cité à titre d’exemple, prévu à Adrar ne tardera pas a voir le jour, puisque les dossiers présentés ont reçu l’aval du ministère de l’agriculture et du développement rural. Le projet qui retient l’attention parmi plusieurs autres qui ont été cité, on retiendra celui de la production du coton, qui sera lancé par le groupe Tayal, le complexe intégré du textile qui se trouve à Sidi Khettab (Relizane), l’idée selon, Mme Ozdemir Gogtas, est d’éviter dans les prochaines années à importer cette matière, d’autant plus que l’Algérie par le passé produisait le coton donc apte à assurer une grande capacité de production pour non seulement fournir l’essentiel au complexe de Tayal, mais aussi exporter vers d’autres pays la ou le groupe Turc est implanté. Lors de cette même rencontre avec les journalistes, l’ambassadrice a tenu aussi à faire une rétrospective, sur les investissements et le volume du commerce entre les deux pays. Selon la diplomate, Dans le domaine de la construction et de l’habitat, les entreprises turques ont réalisé 550 projets d’infrastructure et de logement d’une valeur de 20 milliards de dollars à ce jour en Algérie, alors que le nombre d’entreprises avec des partenaires turcs en Algérie a dépassé les 1300. Les investissements directs, ont déjà atteint plus de 5 milliards de dollars, principalement dans les secteurs de la sidérurgie, des produits chimiques, du textile, du médicament et de la construction, a rappelé la diplomate précisant que ces projets emploient près de 30.000 algériens. En poursuivant dans son récit, elle annonce aussi que les investissements porteurs, continueront a voir le jour, comme le nouveau projet du groupe Tosyali, d’un montant global de 1,7 milliards de dollars pour la production d’acier plat à Oran. Mme Mahinur Ozdemir Gogtas, n’a pas manqué de rappeler que l’ensemble de ces investissements directs turcs, l’Algérie est considérée comme le deuxième partenaire de la Turquie en Afrique, après l’Egypte. Le volume des échanges entre la Turquie et l’Afrique est estimé, quant à lui, à plus de 27 milliards de dollars cette année. Pour rappel le volume du commerce extérieur entre les deux pays en 2020, a été de 3,6 milliards de dollars et il est attendu, selon l’ambassadrice de connaitre une hausse certaine en 2021.
Mourad Cheboub