Les travaux de la 27e Journée de l’énergie organisé par l’Ecole Polytechnique, ce samedi 4 mars dans un hôtel à Alger , ont permis à l’assistance fort nombreuse de couvrir à travers les différentes communicants, plus d’une dizaine de conférences animées par des professeurs chercheurs, de doctorants , des ministres et étudiants ingénieurs encadrés par le professeur Chemes Eddine Chitour se sont relayés, pour étaler leur vision du futur du pays en terme de stratégie et d’une transition énergétique a mettre en place vigoureusement basée sur la sobriété énergétique, la diversité des sources potentielles d’énergie existant en Algérie en misant sur la révolution de l’hydrogène vert opérationnel avant 2030 pour préserver le gaz naturel viatique pour les générations futures.
Cette rencontre riche d’information était une occasion importante pour débattre et échanger les vues entre universitaires , experts des centres de recherches, opérateurs économiques et secteurs concernés par l’énergie, la recherche scientifique et l’environnement. A commencer par le professeur Chems eddine Chitour, comme à son accoutumé a rappeler quelques vérités des plans d’actions mondiaux qu’il estime moins contraignants pour préserver la planète de l’activité industrielle humaine . il a rappelé l’urgence de mettre en place de nouveau modèle de consommation afin de contenir le réchauffement climatique qui a lourdement impacté l’Algérie, rappelle t-il, par les feux de forêts et autres inondations.
Dans ce cadre, l’expert et enseignant , Chems Eddine Chitour, a mis en avant, la nécessité de lancer la transition vers l’hydrogène vert sans tarder, précisant que « les réserves de pétroles évaluées à 12 milliards de barils suffiront juste pour une durée de 15 ans au rythme actuel d’exploitation, alors que celles du gaz sont estimées à 2.500 milliards m3 pour une durée d’exploitation de 20 ans ».
Selon le professeur Chitour, l’Algérie devra développer sa stratégie avec des pays leaders dans ces domaines, notamment l’Italie et l’Allemagne.
De son Coté Dr Abedlhamid Mellah , chercheur expert senior au COMENA, a rappelé le potentiel de la contribution de l’électronucléaire au mix énergétique de l’Algérie , un modèle selon lui , bas carbone , plus propre, plus durable respectueux de l’environnement. Pour lui , il s agit d’une alternative prometteuse pour produire de l’électricité , pour le dessalement d eau de mer, le chauffage et la production de l ‘hydrogène. Il a mis en exergue les avancées enregistrés dans le développement de l’électronucléaire.
Dans le même ordre d’idées, Abdelhamid M’raoui, directeur de la division Hydrogène au Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a évoqué les retombées du développement de l’hydrogène, notamment pour la propulsion des véhicules électriques, les moyens de transports (voyageurs et marchandises) et pour les activités industrielles.