Les Banques islamiques en : Surliquidité constatée croissante Quelle solution? Un nouveau modèle d’intermédiation financière ou une innovation financière (Sukuk) pour affecter les ressources oisives, tel est le constat suivit d’un questionnement auquel s’y prêté l’économiste Chabane Assad dans un récent poste sur sa page réseaux.
FINABI Conseil , qu’ il dirige , a mesuré le poids de la liquidité Banque Centrale dans les bilans des banques algériennes. indiquant , » La moyenne du secteur est de 22%. Cependant, le cabinet a constaté une surliquidité croissante des banques islamiques à l’instar d’El Baraka Banque. Ainsi, le ratio liquidité bancaire/total actifs frôle les 46% en 2022 proche de celui de 2021 et a connu une augmentation par rapport aux années antérieures. Poursuivant , « Les crédits à l’économie sont au même niveau que les ressources logées au niveau de la Banque d’Algérie qui ne secrètent aucune profitabilité à El Baraka ». En outre, contrairement aux autres Banques conventionnelles, El Baraka ne peut pas mobiliser ces ressources oisives dans l’achat de bons de trésor car ces titres ne sont pas conformes à la Charia, précise t- il . Sur le total des ressources récoltées en 2022, 229 milliards de DZD ( A signaler une légère baisse des ressources en 2022), seuls 131,5 milliards ont été destinés au financement de l’économie, 127,5 milliards de DZD ont été sous forme liquide donc aucune profitabilité pour El Baraka. Que faire pour optimiser l’utilisation des ressources récoltées? s’interroge t’il.
A ce fait , il propose dans la même publication ( poste), un engineering financier qu’ il juge adéquat pour améliorer la profitabilité des banques islamiques et booster le financement de l’économie réelle. soulignant , l’impératif que l’autorisation des Sukuk et la réglementation inhérente à ces derniers soient effectives promptement afin que les banques islamiques puissent optimiser l’utilisation de leurs ressources.
Expliquant que » la surliquidité sera transférée au Trésor public en contrepartie les banques islamiques recevront un rendement conforme à la Charia ». et indiquant que , » les recettes recueillies par le trésor public doivent être logées dans un fond ou une banque d’investissement islamique dont l’objectif principal est de financer les projets d’investissement selon les mécanismes de Al Moucharaka et Al Moudharaba. » détaillant que, » le statut juridique de ce fonds doit être une EPE »