« Les marchés pétroliers connaissent aujourd’hui une certaine immunité à l’inflation alors que les indices de référence augmentent malgré l’annonce par la Réserve fédérale américaine d’une hausse des taux d’intérêt en mars, une décision qui exercerait généralement une pression à la baisse sur les prix selon l’analyste principale de Rystad Energy.
Tous les pronostiques affiche une hausse dépassant les 100 et voir 120 usd le baril d’ici l’été prochaine ce qui n’est pas sans dire serait une bouffée d’oxygène pour les pays producteurs dont notamment L’Algérie si ces niveaux de prix se maintiendraient.
En revanche les prix du pétrole de 90 dollars le baril ne seront pas bien accueillis par les pays à forte demande, principalement les économies asiatiques développées comme l’Inde, avec des protestations généralisées au Kazakhstan contre les prix élevés du carburant, un bon exemple récent des retombées potentielles, précise la même source dans son communiqué de ce jour.
L’élan haussier est principalement alimenté par les tensions militaires et l’incertitude au Moyen-Orient et en Europe de l’Est, où l’incertitude persistante entourant la Russie et l’Ukraine pourrait mettre en péril une partie importante des flux pétroliers russes si les pourparlers diplomatiques échouent et que les sanctions sur les exportations d’énergie se matérialisent précise la compagnie d’analyse norvégienne.
Les marchés auraient dû se calmer quelque peu suite aux nouvelles de la Fed et à la réaffirmation du ralentissement de l’économie, posant une hausse du PIB et de la demande de pétrole, mais la raréfaction du marché de l’offre et les tensions géopolitiques ont maintenu les prix du Brent à des sommets jamais vus depuis le prix pré-pétrole crash de l’automne 2014.
Maintenant, tous les regards se tournent vers la réunion de l’OPEP+ de la semaine prochaine pour des signes de la levée de l’étroitesse de l’offre et du retour des prix du pétrole sur terre.
La sous-performance et l’inaction de l’OPEP+ soutiennent les prix élevés du pétrole, précise encore une fois le document qui l’explique par le fait que le groupe n’a pas atteint ses objectifs de production déclarés de centaines de milliers de barils et s’est engagé à jouer un rôle passif dans la conversation malgré la pression externe principalement des États-Unis, pour augmenter la production et réduire les prix du carburant.
L’impulsion de l’offre qui pourrait calmer les marchés et étouffer la demande de production supplémentaire devra provenir de l’OPEP+ et être dirigée par le membre disposant de la plus grande capacité de réserve, l’Arabie saoudite, lors de leur réunion la semaine prochaine le 2 février, conclu le document pour expliquer le sort du prix est entre les mains du groupe.