Accrédité, à la norme la plus élevée pour les laboratoires d’essai et d’étalonnage, ISO 17025 version 2017, l’Epe Spa ORGM est premier laboratoire de l’activité minière en Algérie à se doter de cette reconnaissance internationale a été félicité ce jeudi 6 janvier lors de la journée sur l’accréditation, par M.Mohamed Arkab, ministre de l’énergie et des Mines pour s’être élever au standard international en se conformant aux normes exigées, ceux qui pour lui, » un symbole du savoir faire algérien pour assurer la compétitivité dans l’industrie minière ».
L’accréditation est accordée par ALGERAC, organisme certificateur et accréditeur, permet par conséquent, selon M.Yahia AZRI le P-dg de l’ORGM de fournir des prestations aux standards exigés mondialement aux opérateurs anciens ou nouveaux investisseurs dans l’industrie minière, au niveau national, régional ou international. Elle est aussi un gage de compétences techniques, organisationnelles et surtout garantit la fiabilité de ses analyses en tant que laboratoire de référence dans domaine de compétente, précise t-il.
Au cours de cette journée d’études sur l’accréditation du laboratoire des sciences minérales plusieurs communicants entre universitaires pdg D’Algerac, le p-dg du groupe Manal, de L’orgm des cadres et experts, se sont relayer pour expliquer la norme 17025 v17, pourquoi elle a été établie, à qui s’adresse t-elle et enfin ses avantages.
En effet, elle est établie et imposée mondialement comme norme de travail, rappelle Mr AZRI, suite au fameux scandale Bre-X: la plus grosse « découverte mensongère » du XXème siècle, à savoir, en s’appuyant sur des analyses forages «salés», la compagnie minière Bre-X avait annoncé, la découverte mensongère d’un gîte de 4000 t Au en Indonésie, provoquant un engouement spéculatif suivi d’un effondrement sans précédent de la bourse de Vancouver. suite à cela, les autorité des marché financier ont introduit durant les années 2000. les nouvelles normes qui couvrent les investisseurs.
De son coté Mr Nourdine Boudissa, P-dg d’Algerac, alerte sur la nécessaire mise à niveau des entreprises algériennes pour faire face à la concurrence internationale et surtout aussi protégé le marché locale, notamment les consommateurs des produits importés sur le marché algérien une fois que les accords d’association prendront effet, comme l’adhésion de l’Algérie à l’OMC et autre. À cet état de fait, il dira en substance » qu ‘il est indéniable que l’ouverture de l’économie nationale induite par les accord d’association avec l’union européenne, la zone arabe de libre échange, de l’Afrique et enfin notre adhésion prochaine à l’organisation mondiale du commerce génère de nouveaux défis pour les entreprises algériennes qui devront affronter une concurrence de plus en plus vive sur un marché domestique et sur les marchés extérieurs ». Il préconise et prend en exemple tous les pays développés ont mis en place et validé des règlements techniques pour valoriser leur production nationale (Certification produit-Label qualité) en vue de protéger leur marché intérieur en mettant en valeur l’aspect sécurité du consommateur et la protection de l’environnement.
Il a interpellé le ministre de l’énergie et des mines du peu de réglementation technique qui spécifie le produit national, et impose à nos partenaires commerciaux étrangers de satisfaire aux exigences définies par cette réglementation technique. il rappelle l’intérêt de repenser la qualité par la généralisation des normes 17024, 17065 demandées par les secteur de la défense et l’énergie et la 17189 pour le secteur pharmaceutique .
Les énergies renouvelables au menu de cette journée
De son coté le Pr. Messaoud Hacini, Laboratoire de géologie du Sahara Université KasdiMerbah Ouargla (Algérie) a quant-à lui, a communiqué sur le potentiel minier des Chotts (SEBKHA) du Sahara septentrional. Il a fait mention en préambule du « du potentiel de 20 000 tonnes du Lithium » contenu dans ses régions « à récupérer des saumures par méthode d’évaporation solaire, pas cher et sans pollution ». Il explique le lithium comme candidat de sécurité et transition énergétique au cas de déclin des hydrocarbure, à cet effet il présente l’argument massu scientifique qu’1 kg de Lithium représente 60K baril de pétrole en terme d’énergie. Il rappelle l’intérêt économique du lithium comme étant un élément très prisé dans les industries des Tic et du véhicule, notamment dans la fabrication des batterie smartphone et automobile, utile aussi dans d’autres application poursuit le conférencier, comme additif à la peinture des acier, du verre, en pharmacie, absorbant du co2, collecteur d’énergie solaire et la liste est longue pour ne citer que ceux-là.
Karima Alilatene