La participation des firmes américaines à la Foire internationale d’Alger (FIA 2022) est remarquable par une intense communication autour des activités culturelles en alliance avec le business autour des activités essentiellement de l’énergie et de l’agriculture.
Même si comptablement le nombre de 35 entreprises exposantes reste modeste au regard de la première puissance mondiale, mais, le fait de coupler l’exposition à une intense activité repartie entre animation autour de la culture américaines et conférences autour de deux thématiques qui constituent le nouveau centre d intérêt des investisseurs présents à la Fia encore une fois de l’énergie mais renouvelable et de l’agriculture.
Un cycle de communication organisé en marge de l’ exposition avec le concours des organismes comme le département du commerce de l’ambassade AmCham, le forum Algéro-américain USABC étaient une occasion aux entreprises des secteurs cités en sus de communiquer sur les nouvelles technologies de productions différemment tout en respectant la nouvelle initiative du net zéro lancée en 2015 par le Secrétaire Général des Nations Unies et le président du Groupe de la Banque Mondiale et visant à mettre fin au torchage systématique de gaz d’ici 2030, à laquelle pour rappel, la société nationale des hydrocarbure Sonatrach avait adhéré.
Parmi les nouveautés sur le stand amércians, il est à noté la première participation d’occidental Petrolium ( Oxy), qui a absorbé les actifs d’ Anadarko en Algérie, a choisi pour sa première apparition à la Fia de communiquer sur les solutions pour réduire l’empreinte carbone lors d’un premier panel “Time to Act” sponsorisé par la société Schlumberger. Un panel animé par des experts en la matière à commencer par l’autorité de régulation des hydrocarbures ( ARH), de Sonatrach, d’oxy , de GE et de Schlumberger représenter respectivement par Fadila, ben abdelmoumen, Abdelkrim ouamer , Redha Kelkouli, à tour de rôle étalant leur engagements pour lutter contre le changement climatiques , avec des stratégies et plan d’action respectifs afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Se disant précurseur de technologie du captage directe du CO2 et du méthane, Oxy veut faire d’une pierre deux coups, réduire l’empreinte carbone pour répondre au défi majeur de la crise climatique et d’un autre côté éviter le gaspillage du gaz par torchage qui pourrait être séquestré au nouveau moyen technologique nouvelles afin de le monétiser sur des marché à la demande .
Selon l’experte Dr kahina Abedli Galinier, responsable des solutions d’émissions de bout en bout de Schlumberger, “ La technologie qui va de paire avec le numérique et le digital, permettra d’opérer une véritable maîtrise sur l’ensemble du processus de production et service , sera le nouveau vecteur pour lutter non seulement contre le changement climatique , par la réduction du méthane par torchage généré tout au long de la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière , tout en recyclant les gaz pour répondant une demande croissante en énergie.
Pour Redha KeLkouli, directeur Afrique du nord de Schlumberger répondant à notre question du comment cela va se traduire sur le terrain sachant que Sonatrach est un des pionnier en la matière de séquestration du CO2 , il indiqué » il y a une feuille de route mise en place avec Sonatrach pour agir sur toute la chaîne de valeur de ces industries Oil & gas », » le premier objectif est de prendre les premières mesures et de faire un états des lieux analytique de toutes ses émissions produites directement et indirectement comme la bien expliqué Dr Kahina Abedeli, pour pouvoir établir un plan d’action afin les réduire. »
À notre question, dans quels étapes scop 1, 2, 3, a t’-il des solutions clé en main prêtes à être proposer, notre interlocuteur explique que » le scop 1 et 2 sont plus le fait de production d’émission de l’entreprise directement ou indirectement, le niveau scop 3 est un peu complexe, ou il faut intégrer toute la chaîne de valeur. » Schlumberger, en sa qualité de prestataire de service et technologies, poursuit-il, » a organisé plusieurs journées techniques d’échanges d’expertises avec la Sonatrach pour présenter les solutions techniques et technologiques . concluant » Il faut certes réduire , mais, il faut trouver un équilibre entre les actions technique , la gouvernance et économique, car il y aura incidence sur le coût de production et d’exploitation, pour cela il faut prendre le temps nécessaire pour les adapter à l’échelle industrielle et les commercialiser ».
K.A.