Le ministre de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables, Benattou Ziane, s’exprimant dans un entretien accordé à l’Aps suite au retrait des 80 cahiers des charges tant attendus par les investisseur du projet dit « Olar 1000 » a rappelé le modèle de « Project finance » imposant à l’investisseur de ramener ses propres financements
Ce financement se concrétisera, a-t-il ajouté, dans le cadre de la constitution d’une société de projet dont le capital sera détenu à 66 % par l’investisseur et les 34 % répartis (17%) entre les groupes Sonatrach et Sonelgaz.
Ce montage financier permet, selon M. Benattou, aux entreprises publiques d’avoir « une vision et un suivi de l’évolution du projet et de constituer une minorité bloquante en cas où l’investisseur souhaite se retirer ».
A ce propos, il a assuré que les experts en charge de ce projet ont « beaucoup » travaillé sur les aspects technologiques et techniques afin d’assurer une rentabilité notamment en matière de choix des composants (cellules de photovoltaïques, les onduleurs et autres éléments).
« La création d’un environnement économique favorable à ce type d’investissement est assuré. La rentabilité financière du projet est également assurée et devra contribuer à économiser des quantités importantes de gaz naturel consommé au niveau national et de dégager des quantités supplémentaires à l’exportation », a-t-il fait remarquer en rappelant que le programme national des énergies renouvelables vise à installer 15.000 MW d’ici 2035.
« Grâce à ces projets, nous pouvons atteindre une production annuelle de plus 2000 GWh d’énergie électrique et d’économiser de 549 millions de mètres cubes de gaz. Nous pouvons aussi éviter l’émission de 1 million de tonnes de carbone (CO2) », a-t-il poursuivi.
APS