Intervenant sur les ondes de la chaine 3 dans l’invité du direct, le directeur général du Cluster Energie Solaire (CES), Boukhalfa Yaïci, a appelé, ce mercredi, à libérer le cahier des charges relatif à l’appel d’offres du projet «Solar 1000» qui vise à installer les 1.000 Mégawatts (MW) du programme national des énergies renouvelables réparti en plusieurs lots de 50 à 300MW « Les annonces ne sont pas suivies de décisions sur le terrain », relève t-il.
Face à la hausse de la consommation interne du gaz, Il rappelle l’enjeu des exportations des énergies ou l’Algérie devrait selon introduire pour sa consommation interne de l’énergie issue du renouvelable.
En sa qualité de partenaire des pouvoir publics, il n’est pas en mesure de donner une explication tranché, quant au retard de son application qui ne suit pas encore les effets d’annonce, autour de la réalisation de ce grand projet. Selon l’intervenant, le blocage ou le retard du lancement des cahiers des charges, n’est pas du seul ressort du ministère de la transition énergétique, mais, du blocage au niveau du modèle de financement. « Un élément clé, qui fait que cet appel d’offre, ne sera probablement jamais lancé, car les conditions de financements ne sont pas encore en place selon les conditions pratiqué par ailleurs », ajoute t-il à ce point de discorde à l’origine du retard.
«Nous avons été très contents de voir l’appel d’offres finalement annoncé (le 24 décembre 2021). Les opérateurs ont payé les frais nécessaires pour l’obtention du cahier des charges, mais à ce jour ils ne l’ont pas encore reçu», a déclaré M. Yaïci intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne. «Nous souhaitons que ce cahier soit libéré rapidement pour que les entreprises puissent commencer à réaliser le projet», a ajouté le directeur général du CES, qui regroupe l’ensemble des opérateurs de la filière de l’énergie solaire en Algérie.
Ce projet consiste en la constitution de Sociétés de Projet (SPV) chargées de réaliser un projet de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 1.000 MW, réparties sur le territoire national, en lots de 50 à 300 MW chacune. Il s’inscrit dans le cadre de la réalisation du programme national des énergies renouvelables qui ambitionne à installer 15.000 MW de sources renouvelables d’ici 2035.
L’intervenant affiche sa déception par rapport au lent traitement du dossier depuis le lancement de ce programme en 2020, qui ne connaît pas encore un début d’application», ajoute M. Yaïci.