Une révision du code pénal est projetée dans une perspective de criminalisation de la spéculation sur les produits de base, notamment, avec des peines pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison, voire la perpétuité dans certains cas. Sur instruction du président de la République, il est prévu dans le prochain code pénal un durcissement de réglementation à l’endroit du commerce informel qui pratique la spéculation et l’instabilité des prix des produits de large consommation.
De nombreux chantiers de réformes sont engagés pour protéger le pouvoir d’achat qui s’est érodé suite à la crise pétrolière de 2014 qui s’est manifestée par une baisse des prix du pétrole et de plus accentué par les deux ans de crise du Covid-19. Les pouvoirs publics ont décidé de sévir contre toute forme de spéculation afin aussi de préserver la paix sociale dans une conjoncture économique difficile.
Devant l’énormité de la taille du marché, estimé officiellement à près de 90 milliards de dollars, agissant dans des secteurs commercial ou industriel, la hausse des prix injustifiée par la cherté des matières premières à l’international du transport maritime ne semble pas justifiée. En effet, cette hausse vertigineuse des prix enregistrée ces derniers temps sur les produits de large consommation, incite les pouvoirs publics à durcir le cadre réglementaire pour contrecarrer ces augmentations des prix.