Les travaux du 17e sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur l’industrialisation et la diversification économique en Afrique, placé sous le thème: « Industrialiser l’Afrique : renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et d’une diversification économique inclusives et durables », qui s’est tenu du 20 au 25 novembre à Niamey (Niger) a été l’occasion pour affirmer que « le continent africain recèle des richesses souterraines, naturelles et énergétiques et un capital important, sa composante démographique jeune dans laquelle il faut investir ».
L’Algérie est fortement représenté par le premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane qui a pris part aux travaux du sommet, enqualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui était accompagné du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, et de l’ambassadeur d’Algérie au Niger, Mehdi Benkhedda.
Un cadre qui a permis à tous ces chefs africain de passer en revue les facteurs de blocage qui ont plombé le continent africain qui est réduit à vendre les matières premières sans toutefois peser sur l’échiquier commercial mondial.
À cet effet, plusieurs thèmes étaient au menu des débats pour augmenter les échanges intra africains à travers la Zlecaf. Enfin, pour parvenir à une croissance et à un développement économiques inclusifs et durables, les programmes clés à entreprendre sont englobés dans l’Agenda 2063, un plan directeur visant la transformation du continent en une puissance mondiale. Reste à trouver les voies et moyens financiers pour accélérer la cadence L’Afrique pour rappel, selon les états statistiques est l’une des régions du monde la moins diversifiée en matière d’exportations. Les produits de base représentent plus de 60 % des exportations totales de marchandises dans 45 des 54 pays africains, confirment certains experts.