Dans un entretien accordé hier à la nouvelle chaîne d’information All 24, Toufik Hakkar, le pdg de Sonatrach a d’emblée livré les principaux agrégats réalisés à fin novembre 2021. En effet, Sonatrach a réalisé un taux de croissance de production des hydrocarbures primaire de 5%. Et si la progression est seulement de 1% pour la production des raffineries et produits chimiques, en revanche la croissance la plus notable en productivité est dans le gaz liquéfié qui a connu un bond de 14%.
Même si le retour de la situation du marché mondial à avant Covid ne sait pas encore fait comme attendu, Le p-dg de Sonatrach poursuit que les résultats provisoires enregistrés à fin novembre 2021 comparés à 2020 sont encourageants aussi bien pour les taux de croissance en productivité qu’ au pan commercial : En effet, « La major africaine » avait réussi à réaliser un bond de 9% de ses ventes sur le marché national et de 19% à l’international. Un saut appréciable poursuit l’interviewé, comparées les exportations réalisées en 2020 qui représentaient en valeur 20 milliards usd contre 35 milliards usd en 2021. Soit une hausse en termes de CA de 75%, auquel, précise t-il, il faut rajouter, le chiffre d’affaires réalisé sur le marché algérien qui s’élève à plus de 2, milliards Usd. Soit un chiffre d’affaires au cumul des deux marchés national et international de 37 milliards usd.
Malgré les résultats positifs, Sonatrach a aussi consenti des exploits en terme de ses engagements à diminuer sa facture des importations, à savoir , dit il , elle a réussi à réduire les importations des carburants en 2020, qui s’est poursuivit en 2021 pour atteindre un taux de réduction de 70%, de la lourde facture du gasoil qui s’élève à 1 milliard usd.
Une politique qui se poursuivra en 2022, disait-il, avec la mise en œuvre du projet « Cost » qui consiste à encourager la production du contenu national pour les besoins du fonctionnement de Sonatrach, à cet effet, il a annoncé que Sonatrach a conclu 1600 contrats avec des entreprises locales pour faire l’économie de 5 milliards usd de ses besoins en consommable et autres services.
Quant aux perspectives d’un retour avant au covid en 2022, concernant la demande mondiale, Toufik Hakkar affirme que la reprise attendue en 2021 n’a pas été au rendez-vous et laisse entendre qu’elle ne se fera pas avant la fin 2022. En dépit de ce contexte, il rappelle que les membres de l’Opep et opep c+ y travaillent pour l’équilibre du marché et du niveau de prix appréciable à 70 usd le baril. Du son côté sonatrach affirme t-il est déterminée, à poursuivre son développement et respecter ses engagements contractuels. Poursuivant sur les états du marché de l’oil and gaz, qui ce dernier a connu un déséquilibre entre l’offre et la demande, ce qui a fait envoler son prix. Il rappelle qu’à fin décembre, le 1000 btu est cédé à 60 usd, soit l’équivalent de 300 usd le baril.
A la question de la Loi 19/13 des hydrocarbures, le p-dg de Sonatrach explique qu’elle apportera du nouveau au secteur de l’Oil and Gaz, à savoir, parmi ces nouveautés et avantage énumérés portée dans ladite loi, basée sur trois axes: La réduction de la bureaucratie et autorisation pour se consacrer au métier de base des compagnies qu’elles soient locale ou étrangère, de la la flexibilité dans la nature de contrats et en dernier l’allègement du poids fiscal, qui permettrait de gagner en compétitivité précisait-il.
Au sujet de l’engagement dans des investissements dans les énergies renouvelables, Sonatrach est en discussion avec son partenaire historique italien Enie pour des réalisations à moyen et long terme pour ce qui est de l’hydrogène.
Karima A.