Longtemps en difficultés économiques pour différentes raisons énumérées, entre surendettement, mauvaise gestion et autres. Désormais le fleuron de l’industrie des poids lourds notamment, La société nationale de véhicules industrielle connu sous label SNVI a cédé toutes ses participations dans les différentes filières mécaniques et fonderie à l’industrie militaire à savoir les Epic GPIM et Ediv.
L’objectif de ce transfert qui a été décidé dans une résolution du conseil de participation de l’état en 2017 n’a pu être achevé que fin novembre 2021, nous apprend, le commandant Ournid Abedlajmid de GPim rencontré, lors de la 29e foire de production nationale qui se déroule du 13 au 25 décembre.
Cette absorption et de fait acte la disparition des entités juridique comme Snvi, German, Emo, Safma, mtu …, en les regroupant sous l’égide GPIM est pour non seulement sauver ces entreprises de la faillite, mais surtout créer, une importante plate forme industrielle mécanique qui permettra d’augmenter le taux d’intégration de pièce mécaniques de fonderie, de précision, de forge,…, nous explique le commandant Ghouali de l’entreprise du développement des industries des véhicules ( Ediv).
Au cœur de cette stratégie, Gpim vise, selon notre interlocuteur de Gpim à savoir ournid Abedelmadjid de développer autour des investissements industriels consentis, un tissu de sous traitance aussi bien pour les besoins de l’industrie militaire que les secteur privé et public civil. Ainsi, poursuit-il, Gpim se positionne avec en qualité de donneur d’ordre et aussi receveur, c’est à dire, de la sous traitance inversée; le parc machines et les lignes de fabrication qui étaient jusqu’à là sous exploité chez German et autre filiale récupéré va être optimiser en transférant dans la plate forme EPE mécanique.
A notre question récurrente, de savoir, à combien sera élevé, le taux d’intégration une fois le transfert effectué, notre interlocuteur explique que l’évaluation est subjective; pour lui il y a différente façon de calculer le taux d’intégration, une intégration physique, financière ou coût du produit. Il cite en exemple, les véhicules 6×6 fabriqués au niveau de Ain smara (constantine) dont la caisse (la carrosserie) est fabriquée à +90% en local et dans ce cas il explique que c’est carrément l’activité qui est intégrée. À partir des tôles, il fabrique, soude et traite les surfaces du sablage.cela n’a pas empêché de poursuivre le processus d’intégration par la suite avec l’intégration de pièces à base d’usinage, par secteur et valeur ajoutée. Le choix, dit-il, du constructeur d’intégrer, l’une ou l’autre pièce dans son processus de fabrication est porté sur des pièces cibles à forte valeur ajoutée. Il poursuit que nous avons investi dans les découpages laser, à jet d’eau et autre traitement de surface, en revanche explique t-il, la peinture utilisée dans nos véhicules est intégré par un de nos sous traitant, à savoir, l’entreprise nationale des peintures (ENAP) unité de Lakhdaria, que nous aussi accompagner dans certains investissent afin de réussir cette intégration précisait-il pour ne citer que cet exemple. Quant à l’objectif de l’exposition sur la foire de production, le commandant Ghouazi conclut, au delà de montrer le savoir faire, la maîtrise des processus de fabrication des véhicules blindés destinés à satisfaire le marché local et exposé des pièces dédié pour attirer de nouveaux sous traitants.
K.A.