Des experts seniors algériens en énergie, ont plaidé, samedi, lors du 6ème colloque organisé à Alger, pour une « accélération » de la transition énergétique en Algérie et appelant à plus d’encouragements au profit des investisseurs dans le domaine des énergies renouvelables.
Certains experts, dont l’ex-vice président de Sonatrach, Ahmed Mechraoui, ont mis l’accent sur l’importance d’une réglementation et d’une législation « stables » et d’un marché prospère à long terme.
De son coté le président de l’association nationale « Club energy », Daoud Sahbi, a estimé pour sa part, qu’il devient urgent de diversifier davantage l’économie pour la production de nouvelles richesses dans les secteurs autres que celui du pétrole et du gaz pour garantir la sécurité énergétique et financière du pays.
« Il faut débloquer tous les projets liés aux énergies renouvelables et donner des facilitations aux entreprises y compris les startups pour développer ce secteur rapidement et sans perdre de temps », a-t-il insisté.
Pour rendre l’investissement dans le renouvelable plus attractif, il est important de mettre en place « une réglementation favorable et des conditions d’implantation des systèmes liés à ces énergies qui permettraient d’atteindre la parité en Algérie », a indiqué l’expert international, M’hamed Hammoudi, également président du Cluster énergie solaire.
Selon cet expert, « recourir aux énergies renouvelables devient donc une nécessité, afin de freiner la consommation locale de gaz, décartonner le mix et préserver plus de quantités de gaz à l’export ou à l’industrie créatrice de richesse, compte tenu du potentiel extraordinaire en énergies renouvelable dont dispose le pays ».
« La sécurité énergétique est intiment liée à la transition énergétique qui a besoin de temps pour s’instaurer, il faut alors accélérer la concrétisation des projets qui vont favoriser cette transition tout en élargissant les capacités de l’Algérie en gaz naturel en investissant dans l’exploration des différents gisements et notamment exploiter le gaz non conventionnel « , a recommandé l’ex-vice président du CNES), Mustapha Mekideche,
Pour ce faire, il faut « donner la primeur au secteur privé pour développer les projets liés aux énergies renouvelables et carboniques tout en leur facilitant la tâche dans tous les domaines y compris réglementaires et financiers », a-t-il ajouté.
Ces experts, dans leurs différentes interventions, ont mis en préambule, “les potentialities en terme des différentes sources d’énergie disponible en Algérie les possibilities d’envisager un mix énérgitique compose de sources compatibles”, avait posté Boukhalfa Yaici, manager directeur de Solar Energy sur In, en marge du 6ème colloque sur la sécurité et la transition énergétiques, organisé par l’association nationale « Club Energy ».
Un évènement qui a suscité de l’intérêt et d’autres suggestions des professionnels opérants dans du secteur, à l’instar de Djamel Eddie Yabdri Smail pdg de Swissement AG, qui propose,” un élargissement de cette plateforme dite Mix énergétique hors du photovoltaïque.”