Avec près de 17 950 milliards de dinars de dépenses,prévu dans le PLF2026 le gouvernement mise sur la continuité : soutenir la croissance, préserver le pouvoir d’achat et accélérer la modernisation économique.
Cinq secteurs concentrent l’essentiel des crédits : les Finances (3 392 milliards de DZD), la Défense (3 305), l’Éducation nationale (1 851), l’Intérieur et les Transports (1 535), et la Santé (1 048). Ce classement illustre un double choix : garantir la sécurité nationale et investir dans le capital humain. Les transferts sociaux — près de 6 000 milliards de dinars — et la masse salariale (5 926 milliards) demeurent des piliers du modèle algérien.
L’investissement public, moteur du développement
Ce volet s’inscrit dans la dynamique du Plan d’investissement public 2025-2027,confirmant la volonté du gouvernement de maintenir une politique budgétaire ambitieuse, fondée sur le soutien à l’investissement public. Elle est ainsi , centrée sur la diversification économique et le développement du Sud. Côté budget d’investissements, plus de 4 000 milliards seront mobilisés pour les grands chantiers structurants : chemin de fer minier Béchar–Tindouf–Gara Djebilet, la poursuite du réseau autoroutier et la modernisation des infrastructures routières ; le déploiement des énergies renouvelables et le développement de zones industrielles et de plateformes logistiques.
