Pas moins de neuf produits financiers certitifiés Halal proposés pour tous les segments de marché : achat d’un bien de consommation, de véhicule, de maison ou d’investissement, seront bientôt sur le marché au niveau des agences commerciales du CPA qui se lance à son tour, après la BNA et la Cnep banque, dans la finance islamique.
Les pouvoirs publics se sont lancés dans un marché de la finance islamique occupé jusque-là par deux acteurs majeurs spécialisés dans les produits dits Halal, notamment Salam banque et Al Barka bank. Mais malheureusement, ces banques ne représentent que 15% du marché global. Aujourd’hui, la finance islamique vient voler au secours de l’économie nationale pour capter la liquidité en circulation dans un circuit non bancarisé dit informel, estimé à plus de 35 milliards usd.
Les banques publiques se lancent dans le mécanisme de la finance islamique qui vient enrichir le financement classique. Deux mois après la BNA, c’est au tour du CPA de lancer pas moins de 9 offres deproduits incitatifs conformes aux préceptes de la
Chariâ islamique. Une industrie financière soumise au contrôle et certifiée par le Comité Chariâ de la banque.
Il faut rappeler que pour commercialiser les produits financiers islamiques, cela nécessite une certification de conformité pour chaque offre financière du Haut Conseil islamique en plus d’un agrément de la Banque d’Algérie.
De nombreux experts de cette finance ayant une connaissance du modèle malaisien ou autres pays dans la région Mena, voire en Angleterre, ont maintes fois soutenu que pour réussir à vendre les solutions de financement basées sur le partage du bénéfice que sur un taux d’intérêt, même plus onéreux que les crédits classiques bonifiés, à 3,5%, il faudrait les souscrire dans un plan de développement. C’est à ce titre que les banques publiques s’y sont mises de la partie pour servir une clientèle non bancarisée avec des produits de « Murabaha », « Ijara » et « Mucharaka ».