Il s’agit là des premières mesures d’urgence incitatives d’une longue liste exhaustive prises au dernier Conseil des ministres qui s’est tenu fin septembre, pour stimuler la performance de l’économie. Au menu principal du Conseil consacré à l’examen du projet de loi de finances pour l’année 2022 et à l’approbation d’un certain nombre de lois et décrets, d’importantes décisions qui seront traduites par de nouvelles mesures dans la prochaine LF2022 sont annoncées, en avant première par le président Abdelmadjid Tebboune comme signal d’une relance par la préservation et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages en baissant la pression fiscale. Il sera question d’introduire dans la prochaine loi de finances 2022, la réduction de l’impôt sur le revenu global (IRG), l’augmentation du point indiciaire dans la Fonction publique. Accélérer la création de la Banque de l’habitat en proposant un mécanisme entre la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep) et la Caisse nationale du logement (CNL). Concernant l’activité minière, il est question en amont des deux projets structurants, Ghara Djebilet (gisement de fer) et celui de Bled El Hadba (gisement de phosphate) à Tébessa, considérés comme levier de croissance dans le programme du président de la Républque, de création d’une usine pour la fabrication des rails à Béchar pour la réalisation d’une ligne ferroviaire minière. Les secteurs de la pêche et de l’agriculture, point d’honneur du Plan d’action du gouvernement (PAG) n’est pas en reste en termes de propositions. En effet, des mesures de relance essentielles pour réactiver le secteur, à savoir relancer les projets de construction navale avec les partenaires étrangers, notamment l’Espagne et l’Italie. Et pour booster la production halieutique, il est question de réduire la TVA de 19% à 9%) sur les produits halieutiques, ceux qui vont relancer la demande de consommation.