Auteur/autrice : champions

Propos recueillis par Célia Dans le présent entretien, Mohamed Ali Jebira, conseiller dans les services financiers, soutient que le développement des start-ups, en Algérie ou ailleurs, passe par la construction d’un écosystème interconnecté. Plus des connexions sont établies au sein de l’écosystème, plus il y a des chances de travailler sur le bon challenge au bon moment. En ce qui concerne les Fin’Tech, leur croissance rapide aux USA et en Asie, et l’émergence de hubs Fin’Tech mondiaux au Kenya, au Nigeria, au Ghana et en Afrique du Sud, dans le Continent africain, est annonciateur de belles perspectives pour les autres…

En savoir plus

La crise du Covid-19 a révélé un besoin pressant, grandissant chaque jour davantage, de disposer de solutions innovantes qui permettent un accès rapide aux services des banques et des assurances. Un besoin exprimé des deux côtés : établissements financiers et clients, suite aux pertes et aux préjudices causés par le nouveau Coronavirus et l’obligation de confinement. Digitaliser les services financiersConsidérées avant tout comme des start-up, les Fin’Tech en Algérie, pas encore nombreuses mais riches en idées révolutionnaires et productrices de solutions innovantes, se montrent d’ores et déjà disponibles à aider efficacement et rapidement les établissements bancaires et les compagnies d’assurances…

En savoir plus

M. Soufi, pensez-vous que les Fin’Tech en Algérie ont une chance de se développer de façon à exercer leur mission de la bonne manière ?M. Hakim Soufi : Le secteur de la Fin’Tech est en plein essor à travers le monde et l’Algérie peut et doit y prendre sa part. Il est impératif de prendre le train de la digitalisation à temps, afin d’arrimer l’économie nationale aux évolutions mondiales. Les Fin’Tech en Algérie sont à un stade de développement précoce, mais divers acteurs et intervenants ont la maturité de pouvoir faire évoluer les choses dans le bon sens. Nous relevons…

En savoir plus

Propos recueillis par Karima Alilatene Zerarka Tahar Cherif, Phd en génie chimique, détenteur d’un E-MBA, cadre dirigeant au Commissariat des énergies nouvelles et au HCR, à Naftec et à Sonatrach, président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures… dirigeant actuellement du plus grand groupe du secteur des mines, Manadjim El Djazaïr (Manal), aborde dans cet entretien les évolutions du secteur minier qui a fait le bonheur de ses exploitants depuis l’ère romaine à ce jour. Avant la découverte du pétrole, les richesses minières (marbre, fer) de l’Algérie étaient exploitées et exportées par les différents colonisateurs pour construire les plus célèbres vestiges…

En savoir plus

Propos recueillis par Karima Alilatene Après s’être doté d’un ministère des Mines, à l’issue du remaniement de juin 2020, de nouveaux changements sont attendus dans le secteur minier qui a été déjà doté d’une loi en 2014 qui prévoit, entre autres, des incitations à des investissements en partenariats pour les différentes catégories de ressources minérales notamment stratégiques, dont les textes d’application sont en attente. La nouvelle tutelle aura fort à faire pour remettre le secteur au premier plan dans la diversification de l’économie hors hydrocarbures et surtout d’atteindre son plein potentiel. Quel est le potentiel minier de l’Algérie ? Pour…

En savoir plus

L’ambition affichée à travers le plan de relance économique 2020-2021 fait du secteur des Mines un levier d’intégration des matières premières produites localement en quantité suffisante, en substitution aux importations qui s’élèvent à 1 milliard de dollars en produits miniers, soit 31 matières minérales et métalliques importées, alors que le pays dispose de mines non exploitées. Tout porte à croire que la nouvelle politique de la relance minière va anticiper sur les besoins à venir en amont des industries nouvellement installées, à l’exemple des aciéries Tosyali et AQS et autres qui importent encore leurs consommables. Jusqu’à fin juillet, en Algérie,…

En savoir plus

Pas moins de neuf produits financiers certitifiés Halal proposés pour tous les segments de marché : achat d’un bien de consommation, de véhicule, de maison ou d’investissement, seront bientôt sur le marché au niveau des agences commerciales du CPA qui se lance à son tour, après la BNA et la Cnep banque, dans la finance islamique.Les pouvoirs publics se sont lancés dans un marché de la finance islamique occupé jusque-là par deux acteurs majeurs spécialisés dans les produits dits Halal, notamment Salam banque et Al Barka bank. Mais malheureusement, ces banques ne représentent que 15% du marché global. Aujourd’hui, la…

En savoir plus

Le marché des assurances, toutes activités confondues, a enregistré, à fin juin, un montant de 71 milliards de dinars contre 81,2 milliards de dinars à la même période de 2019, soit une régression de 12,5%. Quant aux acceptations internationales, elles marquent une hausse de 1,4% comparativement au 1er semestre 2019, a annoncé le Conseil national des assurances (CNA) dans sa dernière note de conjoncture du T2 2020.La production des assurances de dommages, toutes branches confondues, a connu une baisse de 9,3 milliards de dinars, soit un taux de 13,3%, passant de 70,1 milliards de dinars au terme du 1er semestre…

En savoir plus

Propos recueillis par Karima Alilatene Dans cet entretien, Abdelrahmi Bessaha nous livre son appréciation de l’évolution macroéconomique du pays. Avec méthodologie pragmatique, il dissèque la situation économique et tous les chiffres produits et invite les opérateurs algériens à saisir les potentiels de croissance possibles au niveau des échanges commerciaux, des secteurs bancaires et des assurances, mais à condition, avertit-il, de se doter de stratégies claires de pénétration de marchés, déjà fortement investis, de disposer de produits attractifs pour les consommateurs africains et surtout d’adopter des méthodes de gestion modernes afin de se tenir prêts à affronter la concurrence internationale. Votre…

En savoir plus

Propos recueillis par Akila ALLAMI La refonte de la gouvernance du système bancaire algérien est une étape décisive dans le processus des réformes structurelles censées favoriser la transformation de l’économie nationale. Dans cette optique, le secteur sera appelé à s’inscrire dans les mutations en cours et à s’adapter aux exigences que suppose cette phase de transition.Mais la priorité serait d’abord de mettre de l’ordre dans l’économie, estime Zine Barka, spécialiste en finances publiques. Suivons-le… Le secteur bancaire est engagé dans une mutation qui devrait se traduire par une adaptation de ses missions aux exigences et besoins de la phase de…

En savoir plus